VOILES DU BASSIN DE THAU
L'ETANG DE THAU
L’étang de Thau est le plus grand étang du Languedoc (19 km de longueur, 5 km de large). Il constitue un attrait majeur pour les habitants de ses rives comme pour les visiteurs. Cette ressource naturelle a donné naissance à une série d’activités artisanales : la mytiliculture et l’ostréiculture. Ces cultures sont facilitées par la diversité et l’abondance du phytoplancton dont se nourrissent ces mollusques. Cette abondance est due à des eaux moyennement profondes, chaudes et au faible mouvement de ces eaux.
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Thau est une véritable petite mer intérieure qui abrite une diversité biologique exceptionnelle. La conchyliculture se pratique au moyen de tables d’élevage dont les parqueurs sont propriétaires. Elles sont formées de pieux métalliques plantés dans le fond de l’étang. Ces pieux supportent des madriers soit en fer soit en bois et ces madriers reçoivent des perches posées transversalement auxquelles on suspend tous les 50 cm des cordes porteuses d’huîtres ou de moules.
Quelques chiffres
La profondeur moyenne de l’étang est de 4,50 m, mais on trouve des fonds de 10 m et un tiers des fonds est à plus de 5,50 m.
La profondeur maximum est de 30 m au lieu de la Bise. Le volume des eaux de l’étang est de 340 millions de m³.
La température de l’eau varie entre 0°C et + 24°C.
La salinité évolue au cours de l’année (faible de février à juin, plus forte de juillet à janvier). Les eaux de l’étang sont bien oxygénées.
Administrativement, l’étang est partagé entre les huit communes héraultaises riveraines : Sète, Frontignan, Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Bouzigues, Loupian, Mèze et Marseillan.
Vue sur le mont Saint-Clair depuis Mèze
La biodiversité
Hippocampe de la lagune de Thau
L’étang de Thau abrite diverses espèces animales et végétales. Les algues, à partir de l’air, de l’eau et de la lumière du soleil, créent les substances organiques de base nécessaires à tous et fabriquent en partie l’oxygène que nous respirons. Cet oxygène sert à la respiration des animaux qui fournissent, à leur tour, leur gaz carbonique nécessaire aux plantes.
Animaux et végétaux sont donc indispensables les uns des autres. Mis à part les algues, deux végétaux aquatiques sont présents dans l’Etang appelées des plantes à fleur. Les espèces animales qui vivent dans ce bassin de Thau sont assez nombreuses, ce sont les poissons près de la surface ou en pleine eau (la sardine, le maquereau, la daurade, les sars…) ou ceux vivant à proximité ou sur le fond tels que les gobies ou encore les soles. L’Etang abrite aussi des mollusques, des limaces, des crustacés…
L’ostréiculture
Un conchyliculteur de l’étang de Thau
L’huître cultivée dans l’Etang est la creuse. Des coquilles d’huîtres venant de l’écloserie (déjà chargées de naissains) sont accrochées sur une corde torsadée que l’on appelle « Toron ».
Il faudra à ce naissain 18 mois pour devenir adulte, à ce moment là l’ostréiculteur va les détroquer (C’est-à-dire les séparer de la coquille mère), on les lave, on les trie en grosses/petites et on les colle avec du ciment spécifique, sur une corde par trois. Huit à dix mois plus tard les grosses sont vendues et les plus petites sont recollées pour séjourner encore quelques temps dans l’étang.
La lagune de Thau : si riche ...
Mosaïque multicolore, cet oasis de vie est un assemblage de milieux très variés. Paysans de la mer, plaisanciers et passionnés de nautisme cohabitent sans perturber la quiétude du monde sous-marin qui règne ici en maître. Laissez voguer votre imagination vers ce carnaval de couleurs.
Séparé de la mer par un étroit cordon littoral, le vaste bassin de Thau (7.500 hectares) s'étire le long de la côte languedocienne sur 19 kilomètres et 5 kilomètres de large. Il comporte quelques plages, et dispose de nombreux autres atouts touristiques et économiques (visites des fonds marins de l'étang, des parcs à huitres etc.
Sur la rive nord, quelques villages nés de la pêche cachent de petites cabanes dans les roseaux. Vivant de l'élevage des huîtres et des moules, ils proposent aux visiteurs de délicieuses dégustations.
Les vignes qui bordent l'étang participent également à sa richesse. Et vous pourrez découvrir des mas, domaines et châteaux cultivant et produisant des vins languedociens.
LES VILLAGES AUTOUR DU BASSIN DE THAU
Mèze
Dans l'antiquité, Mèze se trouvait dans la lagune languedocienne. Parmi tous les étang, l’Etang de Thau était le plus important. C’est sur le site de la chapelle des Pénitents que l’on a retrouvé les premières traces de l’occupation de Mèze par les Phéniciens, probablement dès le VIIIème siècle av. JC. Le nom de Mèze viendrait d’ailleurs du phénicien Mansa qui signifie : « endroit élevé d’où s’élève une fumée » car le site devait être éclairé par un feu à côté de l’actuelle chapelle des Pénitents.
Le golfe du Lion à l'époque grecque et romaine.
Grâce à ses occupants navigateurs et commerçants, Mèze devint très vite un gîte d’étape. Un port fut construit dès le VIème siècle av. JC et Mèze connut la prospérité. Les phocéens (Grecs d’Asie mineure) s’installèrent sur le site. Ils y ajoutèrent le désir d’une activité locale et la mise en valeur de ressources qu’offrait l’établissement. La richesse piscicole de l’Etang de Thau fut alors profitable. Ils auraient été les premiers à élever des huîtres, à acclimater la vigne et à exploiter les premières salines. Une tribu celtique, les volques, se surajouta. Pasteurs, ils sont devenus agriculteurs en se sédentarisant. Mèze fut une cité riche et prospère à l’occupation des Romains grâce à un trafic intense et à la culture de la vigne et de l’olivier. Comme les Grecs ont laissé l’empreinte de leur langue dans le vocabulaire de la pêche,les Romains laisseront des traces dans celui de la viticulture.
Au Moyen Age, après une période désastreuse due à l’invasion des Sarrasins, Mèze va renaître de ses cendres au 9ème siècle. Charlemagne, empereur, accueillit des espagnols dans un but économique et politique. Dans le cadre du nouveau système féodal en 844, deux fils d’une famille espagnole se partagent la seigneurie de Mèze. A la croisade des Albigeois, Mèze fut pris le 29 juillet en 1209 et sa seigneurie lui fut confisquée au profit de l’évêque d’Agde qui devient le seigneur dominant de l’ensemble de Mèze. Cet événement va profondément modifier la politique de Mèze et un esprit d’émancipation de la part du peuple ne va pas tarder à s’affirmer.
Au XIVème siècle, Mèze connut une période d’émancipation et d’organisation dirigée par les consuls et un conseil général de la communauté, qui prenait des décisions sous le contrôle de l’évêque. La vie économique se concentrait en deux pôles, l’agriculture et la pêche, sans notable commerce et sans grands échanges. A la fin du siècle, après deux grandes périodes de peste, de disettes, et la ruine de la guerre de 100 ans, Mèze était diminuée.
Au temps de la guerre des religions, Mèze avait choisi de rester fidèle au roi, et est restée catholique. La guerre provoquée par les protestants enflamme tout le royaume. La ville est assiégée et c’est après quelques attaques que les assaillants se retirèrent contre le paiement d’une indemnité de 1500 livres. A l’aube du XVIIème siècle, Henry IV est enfin parvenu à imposer la paix dans le pays notamment avec l’Edit de Nantes.
Les Pénitents blancs de Mèze ont existé durant trois siècles et marquent la vie sociale et religieuse de la communauté mézoise, les premiers frères Mézois se lancent dans une aventure d’actions de charité et d’aide morale et matérielle envers les plus démunis.
La paix revenue, et alors qu’une ère de prospérité s’amorce, une nouvelle guerre du Languedoc va une fois de plus mettre la ville en péril. Le climat se refroidissait et la peste de 1630 continuait de décimer la population. Mais le port et son commerce important ont permis de faire de Mèze une cité marchande et industrielle.
La chapelle des Pénitents blancs de Mèze
Entre le XVIIème et le XVIIIème siècle, Mèze connut de façon générale une vie économique prospère. Mais c’est à la fin du XIXème siècle que le grand commerce amena la ville à un complet épanouissement. La fabrication de l’eau de vie était l’activité principale de la ville, s’ajoutant à la pêche, l’agriculture, la tonnellerie, la distillerie et la batellerie. Puis une distillerie de haute qualité fut implantée par les frères Argand. La concurrence Sétoise et l’absence de soutien les conduisirent à la ruine. Mais c’est à ces grands méconnus que Mèze doit son étonnante prospérité au XIXème siècle.
Au XVIIIème siècle, une classe moyenne (bourgeoisie de commerce) se développe contrairement au bas peuple (pêcheurs, journaliers, ouvriers) dont la vie demeure bien misérable.
Malgré les fluctuations politiques et les changements de régime, Mèze demeurera maître de son destin pour devenir au XIXème siècle une des places importantes du commerce languedocien.
Le siècle de la tonnellerie :
Aux origines de l’âge d’or
En 1710, l’activité viticole mézoise était une véritable source de profits de part sa variété et sa qualité. La seconde activité qui faisait la renommée de la ville était l’élaboration d’un mets appelé la «Passerille». La passerille consistait à faire macérer jusqu’à Pâques du raisin sec dans de la saumure.
Activité de tonnellerie sur le port de Mèze au début du XXe siècle. Les distilleries locales, héritières de l’oeuvre des Frères Argand, furent le véritable moteur de la vie économique mézoise au XVIIIème siècle. Dans la seconde moitié du XIXème siècle, la tonnellerie occupe 20% de la population active. Après 1908, l’économie mézoise tourne à plein régime. La Grande Guerre qui éclate en 1914 ne freinera pas l’activité commerciale de la ville et les vins ne cessent de voyager entre la France et son empire colonial.
Le déclin de la Tonnellerie
Dès 1920, la tonnellerie essaye désespérément de compenser une inévitable perte de compétitivité. On assiste alors à la disparition des derniers tonneliers à Mèze et dans la Région. Pendant l’occupation, la ville vit au ralenti et la totalité des immeubles situés sur le port sont réquisitionnés. A la fin des années 40, le port de Mèze, hier encore si bouillonnant, si bruyant et si affairé, est un port qui agonise. Les industries, le commerce du vin et la tonnellerie déclinent, victimes du progrès, et surtout de la concurrence du grand port voisin. Le trafic de minerai remplace avantageusement celui du vin. L’élevage des huîtres et des moules se développe. La partie nord de l’Etang, de Balaruc à Sète s’industrialise et offre des possibilités de travail aux habitants de Mèze.
Les activités traditionnelles
La pêche traditionnelle au "bouletchou"
La pêche à la clovissière se pratique avec une sorte de râteau que l’on jette dans l’eau pour gratter le fond. La clovissière est remontée à la force des bras afin de récolter l’éventuelle marchandise. La pêche au Bouletchou se fait avec un filet plombé et calé en arc de cercle afin de recueillir muges, loup et dorades.
Les vendanges étaient une période amenant un surcroît d’agitation car la main d’oeuvre était nombreuse : 300 chevaux, 200 ânes…
La monoculture viticole qui reste à la merci des intempéries peut être source de prospérité comme de misère.Origine des traditionsLes principales distractions étaient le jeu de ballon, les boules et les joutes. La jeunesse organisait les fêtes comme le capelet ou encore les joutes.Le capelet était un jeu qui consistait à aller arracher un chapeau, au bout d’un mât soigneusement suifé et placé au ras de l’eau.Dans ces fêtes dansaient le Bœuf et le Chevalet. Le Bœuf étant l’animal totémique de la ville au XIVème siècle, il est encore aujourd’hui présent dans toutes les manifestations publiques.
Le port de Mèze en 1900
Bouzigues
Les premières personnes à occuper le territoire, qui fut plus tard appelé "Bouzigues", étaient pense-t-on des bergers, qui faisaient paître leurs moutons dans la garrigue encore en friche. Avec le temps, des pêcheurs semi-sédentaires s'installèrent sur les rives nord de l'étang de Thau. A la bonne saison, c'est à dire l'été, ils s'expatriaient vers la mer, vivants sous des tentes. Ils y pratiquaient une pêche peut être plus abondante qu'à l'étang et profitaient du calme de ses eaux. Alors que l'hiver, il y avait risque de tempête, ils revenaient donc vers l'étang où les eaux étaient plus calmes. Ils s'abritaient dans les grottes des Bausses, taillées dans le tuf (roche calcaire) de la falaise, actuellement le quartier littoral de Bouzigues où se situent les restaurants.
Il semblerait que pendant quelques siècles, les premiers habitants étaient tournés vers la mer et l'étang, ignorant tout de la terre. Ils ne la cultivaient pas et n'en tiraient que du bois pour se chauffer, pour faire des manches d'outils, et ramassaient des fruits sauvages pour se nourrir. L'essentiel de leur nourriture provenait de la pêche. Ce n'est que plus tard vers le XIV - XVe siècle qu'apparaîtront les premiers défricheurs qui deviendront plus tard les vignerons. Alors, les pêcheurs suivront cet exemple. A leur tour, ils défricheront de petits lopins de terre sur lesquels ils cultiveront la vigne, et ceux jusque dans les années 1960 environ.
Vers le IVe siècle, Bouzigues s'appelait POSYGIUM ou BOSYGIUM, ce qui signifierait "terre en friche". Pendant longtemps, Bouzigues vivra de la pêche et de la vigne.
Au nord du village étaient les riches demeures des vignerons, au sud, c'est à dire au bord de l'étang, les pauvres maisons de pêcheurs. Au fil des ans, le travail de la vigne va disparaître laissant la terre à la construction pour l'habitat. Ce n'est qu'au siècle dernier, vers 1907-1908 que les balbutiements de la conchyliculture apparaîtront. Un petit groupe de pêcheurs et autres mettront en commun leurs recherches pour élever huîtres et moules dans l'étang.
Ce mode d'élevage est resté longtemps unique dans le monde. Depuis, il a été copié dans certains pays. C'est après la guerre de 1939-1945 que la conchyliculture prendra son essor. Petit à petit, les pêcheurs se tourneront vers ce nouveau métier en conjuguant pêche et élevage des coquillages. Beaucoup abandonneront la pêc he pour ne faire que de l'élevage. Seuls quelques irréductibles continueront le travail de la "clovissière", pour la pêche des clovisses et des palourdes, et des filets, tels que capejades, brandines et autres avec lesquels on peut pêcher loup (bar), dorades, anguilles, …
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De nos jours, on a tendance à appeler les conchyliculteurs "les paysans de la mer".Aujourd'hui, Bouzigues, "Capitale des Coquillages" et "Berceau de l'élevage des coquillages en Méditerranée", est un coquet petit village qui vit principalement de l'élevage des coquillages et du tourisme qui se développe. Il a su garder ses traditions, son calme et accueille chaleureusement le tourisme.
Le Port de Bouzigues
Première escale du Canal du Midi sur l'étang de Thau, ce petit village typiquement méditerranéen, site classé, est à découvrir.Le port composé, de deux bassins distincts (plaisance et pêche) dispose pour les escales d'un ponton et d'un quai de plus de 100 mètres de long.
Il possède 92 anneaux de plaisance et 66 anneaux réservés aux embarcations de pêche. Le nombre de place pour accueillir les visiteurs s'élève à 10 pénichettes.
Lors des escales, Bouzigues "site remarquable du goût" propose ses fameuses huîtres et moules crues ou cuisinées de multiples manières à déguster dans les établissements qui bordent l'étang.
Il ne faut pas non plus manquer la visite du musée de l'étang de Thau (situé sur le quai du port de pêche) qui retrace la vie des paysans de la mer et fait découvrir l'élevage des huîtres, des moules et les métiers de la pêche au travers de maquettes, d'aquariums, d'objets anciens issus de mas conchylicoles et d'un film qui présente la vie sur l'étang.
Il ne faut pas non plus manquer la visite du musée de l'étang de Thau (situé sur le quai du port de pêche) qui retrace la vie des paysans de la mer et fait découvrir
l'élevage des huîtres, des moules et les métiers de la pêche au travers de maquettes, d'aquariums, d'objets anciens issus de mas conchylicoles et d'un film qui présente la vie sur l'étang.
Lexique
Conchyliculture : élevage des coquillages
Ostréiculture : élevage des huîtres
Mytiliculture : élevage des moules
Bibiographie
Un bouzigaud de souche et un bouzigaud de greffe ont publié un livre "Raconte-moi, Bouzigues", de 1900 à 1950 abondamment illustré (120 documents, dont 90 sont d'époque !) et enrichi du témoignage des anciens qui ont connu et fait l'histoire du village.
Le Bouzigues de 2005 est tellement différent de ce qu'il était vers le milieu du XXe siècle que les auteurs ont voulu montrer comment il était passé de la tonnellerie et la pêche artisanale à la conchyliculture, de l'acétylène à l'électricité, des puits à l'eau courante, de l'épandage au tout-à-l’égout, des charrois au chemin de fer d'intérêt local, de l'instruction en blouse noire style IIIe république à la scolarité colorée.
La satisfaction des auteurs a d'abord été dans le sobre avis des anciens : "il est bien".
Leur espoir est que les jeunes de maintenant, quand viendra l'âge, auront plus d'aliments pour nourrir la curiosité qu'on a forcément, un jour, pour ses racines, pour l'avant, ... Autre espoir : que d'autres rassemblent d'autres souvenirs, d'autres photos, pour un jour, continuer l'histoire.
Loupian
Vieux village
Fort d'un patrimoine bâti qui a beaucoup évolué mais qui heureusement été préservé, Loupian vous surprendra au détour de chacune de ses ruelles.Une promenade dans le coeur du village vous plongera dans les vestiges du passé. Vous pourrez y découvrir des éléments remarquables du patrimoine loupianais :
- la chapelle Saint-Hippolyte, édifice roman daté de la seconde moitié du XIIème siècle et classé au titre des Monuments Historiques ;
- le château seigneurial, qui occupe l'espace compris entre la chapelle Saint-Hippolyte et la Porte de l'Etang. Aujourd'hui, il est devenu l'hôtel de ville. A voir : les tourelles, fenêtres à meneaux, les culots sculptés ;
- la Maison Garcia, bon exemple des maisons bourgeoises de la Renaissance ;
- les fenêtres à meneaux, à voir dans les rues de la Brèche, des Remparts et du Docteur Magne ;
- la chapelle des pénitents, qui date de la fin du XVIème ou plus certainement du XVIIème ;
- le puits de Marianne, puits collectif du vieux village ;
- la porte du Caylis et les remparts, traditionnellement datés du XIVème siècle ;
- la maison Lourdou, avec sa porte de style néoclassique aujourd'hui murée ;
- l'Eglise Sainte-Cécile, construite dans le courant du XIVème siècle, caractéristique du "gothique languedocien" et classée au titre des Monuments Historiques ;- le Jardin Archéologique de Sainte-Cécile, où ont été découverts les vestiges d'une église construite à l'époque paléochrétienne ;- la porte de l'Etang et la tour de l'horloge, datant du XVIIème siècle.
Balaruc les Bains
À Balaruc, de nombreux vestiges et monuments témoignent du passage des siècles.
Attirés par les vertus curatives des eaux thermales balarucoises, Phéniciens, Carthaginois et Romains s'établirent successivement sur la presqu'île pour y bâtir une importante cité. De nombreuses découvertes archéologiques témoignent aujourd'hui de ce passé. Les vestiges de la basilique gallo-romaine attestent de cette présence.
Après une éclipse de plusieurs siècles, aux XVIIème et XVIIIème siècles, l'essor et la réputation de Balaruc-les-Bains ne cessent de grandir. C’est à cette époque qu’est construit le Pavillon Sévigné, premier établissement thermal.
Au cours du XIXème siècle, on constate une augmentation continue de la fréquentation. Des personnages célèbres tels que Louis Napoléon Bonaparte, Paganini, ou encore Joseph Montgolfier viennent en cure à Balaruc-les-Bains.
Située au cœur du Pays de Thau, Balaruc-les-Bains est la destination centrale idéale pour découvrir le pays de Thau : Sète, patrie de Brassens, premier port de pêche en Méditerranée ; Bouzigues, Mèze et Marseillan, des villages authentiques portés par la culture des huîtres et des coquillages ; Agde et son patrimoine historique et le cap d’Agde ; Frontignan, réputée pour son Muscat , la nature préservée autour de Vic-la-gardiole…
Balaruc-les-Bains : une station thermale historique
Station thermale du Languedoc-Roussillon, Balaruc-les-Bains est située dans le département de l’Hérault, à proximité de la Méditerranée, sur une presqu’île du Bassin de Thau, à 29 km au Sud-ouest de Montpellier, 7 km de Sète et 48 km de Béziers. Seule station thermale de la méditerranée, Balaruc-les-Bains est spécialisée en Rhumatologie et Phlébologie. Elle est aujourd’hui classée 1ème station Thermale de France et en Languedoc Roussillon. La réputation de Balaruc-les-Bains n’est plus à démontrer, depuis l’exploitation des eaux thermales de l’époque Gallo-Romaine. C’est à partir du XVIIème que l’essor et la réputation de Balaruc-les-Bains ne cessent de grandir jusqu’en 1868, date à laquelle la source est déclarée « d’intérêt public ».
En août 1927, Balaruc-les-Bains est classée « Station Climatique » ce qui va confirmer officiellement les bienfaits du climat méditerranéen.
Frontignan
Histoire et patrimoine
Si la présence de l’homme est avérée dans la Gardiole depuis la préhistoire - grottes du col de Gigean et de « l’homme mort », la cité de Frontignan est attestée depuis le XIe siècle. Cet ancien port a connu une histoire riche et mouvementée. Vestiges archéologiques, fragments de remparts, patrimoine bâti... de ce passé, la ville a gardé de nombreuses traces et témoignages.
Intra-muros...
L’agglomération de Frontignan se forme au Moyen Âge, autour d’un château construit sur une petite éminence rocheuse. La plus ancienne mention retrouvée, dans le cartulaire d’Aniane, date des années 1030. Le centre conserve l’empreinte de ses enceintes successives : deux de forme circulaire, dont les maisons médiévales et les rues en “circulade” témoignent encore aujourd’hui, et une troisième pentagonale. Ce dernier rempart intègre l’église paroissiale qui devient alors un élément défensif. La tour de la Glacière, dont il subsiste des vestiges à proximité de l'église, faisait parti de cette enceinte.
...puis hors des remparts
L’habitat reste groupé dans les remparts jusqu’au XVIIIe siècle. Puis les maisons viticoles se multiplient à l’extérieur, dans les extensions des faubourgs. En 1785, la communauté achète les ruines de l’ancien château. Les consuls souhaitent y aménager une mairie. Un siècle plus tard, l’état vétuste du bâtiment décide le conseil municipal à voter la construction d’un nouvel Hôtel de Ville, ainsi que celle d’un marché couvert, respectivement achevés en 1896 et 1897. L'année suivante débute les travaux de construction de la maison Poulalion. En cette fin de XIXe siècle, de nombreuses villas, dont la maison Voltaire, aujourd'hui bâtiment municipal, sont également construites le long des boulevards entourant le centre-ville. Le mouvement est lancé.
La ville ne cesse alors de s’étendre. Le groupe scolaire Anatole-France, révolutionnaire à l’époque, ouvre ses portes en 1925. Il est alors entouré de champs et de vignes. Aujourd’hui rénové dans le respect de son histoire, il fait partie intégrante d’un nouveau centre-ville, pndu.lus éte
Repères historiques
- vers 1030 : première mention dans le cartulaire d’Aniane. Eneas de Frontignan semble être le premier seigneur du castellum.
- 1276 : dépendante de la seigneurie de Montpellier, rattachée au royaume d’Aragon par le mariage de Pierre II d’Aragon avec Marie de Montpellier, Frontignan échoit à Jacques Ier roi de Majorque.
- 1349 : Frontignan est rattachée au royaume de France avec le rachat de la seigneurie de Montpellier par Philippe VI de Valois.
- 1363 : rehausse des remparts construits au Xe s. Ils seront encore renforcés avant d'être détruits au XIXe s.
- 1642 : première mention de la chapelle des pénitents.
- 1666 : construction du port de Cette. Premières habitations sur le site qui accueillera le quartier de la Peyrade.
- 1671 : ouverture du canal du Midi.
- 1776 : construction de la route reliant Montpellier à Sète.
- 1837 : décision de raser les remparts qui serviront de remblais à la future voie de chemin de fer.
-1839 : le rail arrive à Frontignan. C'est la 3e ligne de transport de voyageurs en France, reliant Montpellier à Sète.
- vers 1840 : naissance du hameau de La Peyrade.
- 1867 : installation de la compagnie du gaz.
- 1892 : installation de la compagnie bordelaise de produits chimiques.
- 1892 : construction de l’Hôtel de Ville.
- 1904 : installation de la compagnie industrielle des pétroles, qui deviendra ensuite la Mobil.
- Juin 1919 : église Saint-Paul classée monument historique.
- 1944 : les bombardements alliés sur la Mobil détruisent par erreur une partie du patrimoine bâti.
Paysages et climat
Du massif de la Gardiole, poumon vert de la commune, au lido, qui déroule sept kilomètres de plages de sable, en passant par le vignoble de muscat et les zones humides, Frontignan la Peyrade bénéficie d’un environnement exceptionnel qu’elle s’attache à préserver.
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Le massif de la Gardiole
Site classé et protégé, le massif de la Gardiole, qui s'étend sur 5000 ha, dont 600 ha sur le territoire de Frontignan la Peyrade, accueille une faune et une flore typiquement méditerranéennes : chênes verts et kermès, pins d’Alep, cèdres du Liban, pistachiers, myrtes, cistes, romarin... abritent merles de roche, perdrix rouges, coucous geais, faucons, chouettes, hiboux, éperviers, ou encore lézards ocellés. Autrefois, l’activité agricole et pastorale y était prépondérante, comme en témoignent encore aujourd’hui les capitelles (abris de bergers en pierre sèche) présentes sur le massif. Il offre un panorama exceptionnel sur le littoral et ses lagunes, le bassin de Thau et l'arrière-pays.
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Le vignoble
L'histoire de Frontignan est intimement liée à la vigne. Depuis des siècles, les paysages ont été façonnés par la main des vignerons amoureux de ces espaces, autour d'un cépage unique, le Muscat à petits grains. Face à la mer et aux étangs, au pied du massif de la Gardiole, le vignoble de muscat bénéficie d'un climat exceptionnel, typiquement méditerranéen, entre soleil et influences marines. Il donne au raisin ce plus aromatique et savoureux qui fait du Muscat de Frontignan un vin doux naturel aux reflets dorés, première AOC française en 1936, connu et reconnu dans le monde entier.
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Les étangs et l’ancien salin
L’ancien salin et les étangs d’Ingril, des Mouettes et de La Peyrade sont le berceau de plus de 130 espèces d’oiseaux et de plus de 300 espèces végétales : échasses blanches, flamants roses, sternes, anguilles, muges, lavandes de mer, orchidées, herbiers de posidonies…, et la salicorne, reine de la sansouïre, ce milieu végétal spécifique des terres salées. La chasse et la pêche, avec leurs techniques traditionnelles, exploitent ces ressources naturelles et participent à leur préservation.
Pratiquée de tous temps, selon un acte officiel promulgué par l’évêque de Maguelone en 1338, l'activité salinière à Frontignan a cessé en 1968. Des siècles d'exploitation ont façonné un paysage exceptionnel.
Depuis 1989, les 230 hectares de l’ancien salin sont des espaces naturels protégés, classés Natura 2000, également reconnus par la convention de Ramsar depuis 2009, appartenant au Conservatoire du littoral et des rivages lacustres, et ils sont gérés par Thau agglo, avec l’ EID Méditerranée (Entente interdépartementale pour la démoustication).
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Frontignan : L’origine du muscat
C’est ici que tout a commencé. Sur cette terre fertile, battue par les vents et épargnée par les précipitations, est né un trésor aux reflets d’or et aux arômes uniques. C’est une formidable histoire que celle que vous content les muscats de Frontignan, vins doux naturels ou vins secs de cépage, une histoire aux couleurs de Méditerranée et de garrigues. Une histoire transmise depuis le Moyen-âge par d’illustres admirateurs. Rabelais, Voltaire ou Colette n’ont cessé d’y voir le plus précieux des breuvages. Ce sont des siècles d’une viticulture passionnée autour d’un cépage unique, le muscat à petits grains, qui ont fait éclore la première appellation d’origine contrôlée française : les muscats de Frontignan, ces vins 100 % nature, qui illustrent à merveille toute la complexité d’un terroir d’exception, lieu de création continue pour les hommes. Hommage à la nature, hommage au savoir-faire, les muscats de Frontignan ne réclament qu’une chose : que vous veniez les découvrir, que vous partagiez cette histoire merveilleuse en partant à la rencontre des vignerons qui cultivent sa magie. Offrez-vous une part de rêve.
Animations autour du muscat
Capitale mondiale du muscat, Frontignan la Peyrade fête dignement chaque année en juillet ce divin nectar. Producteurs, négociants, œnologues et amateurs de muscat se retrouvent à l’occasion du festival du muscat pour faire honneur à cet AOC viticole depuis 1936. Visites de caves, balades gourmandes, ateliers de dégustation, expositions et de nombreuses animations rythment ces jours de fêtes avec, en point d’orgue, le traditionnel marché des saveurs, le 3eme dimanche de juillet. D’avril à octobre, des balades gourmandes ouvrent les portes des domaines de l’appellation pour rencontrer et partager le savoir-faire des vignerons et découvrir les secrets des fameux muscats de Frontignan.
Sète
La ville, les ports, les canaux...
Il y a un peu plus de trois siècles, Louis XIV décida d’offrir un débouché maritime au canal du Midi. Le 29 juillet 1666, naquit le port de Sète, fêté par des joutes nautiques depuis lors indissociables de la cité. Ce port fit sa richesse grâce notamment au commerce du vin.
Son urbanisation et son architecture en portent encore le témoignage. Le port avec ses cargos, paquebots, voiliers et bateaux de pêche constitue le cœur de la ville. Ici, un souffle particulier a inspiré de grands écrivains, poètes, chanteurs : Paul Valéry, Jean Vilar, Georges Brassens, ainsi que des artistes peintres qui exposent dans les galeries du monde entier.
Histoire de Sète
La ville de Sète est née, en 1666, d'une décision royale et de la volonté de trois hommes: Paul Riquet, Louis XIV et le Chevalier de Clerville.
Paul Riquet cherchait un débouché sur la Méditerranée pour le Canal du Midi dont il avait entrepris le creusement.
Louis XIV avait chargé son ministre Colbert de trouver une rade pour les galères royales et d'y créer un port d'exportation des produits du Languedoc.
Colbert confia cette tâche au Chevalier de Clerville, qui identifia le Cap de Sète comme le site le plus approprié pour la création d’un port.
Les travaux du port commencèrent dès 1666 avec l'édification du môle St Louis. Cette jetée longue de 650 mètres protège l’entrée du vieux port et offre un abri aux bateaux depuis le 17ème siècle.
Au 19ème siècle, le port se développe grâce au commerce du vin, du bois, du soufre, des céréales ainsi que du fer. Sète devint le 1er port de tonnellerie au monde.
Parallèlement, la population triple entre 1820 et 1870 et l’urbanisation s'étend en direction de l’étang de Thau. Le quartier à l’arrière du palais consulaire (ex CCI) témoigne de cette époque prospère.
Histoire de Sète en quelques mots…
Les premières traces du genre humain à Sète datent de la fin de l’âge de bronze, plus précisément, du Bronze final II et III (1100-800 avant notre ère). Aujourd’hui ces vestiges, découverts en 1973, se trouvent sous deux mètres d’eau dans le Bassin de Thau, au large du quartier du Barrou.
On retrouve les traces de cet habitat sur des cartes du XVIIIème siècle.
On sait que cette zone était encore habitée après la conquête de la Gaule du sud par les Romains et pendant tout l’Empire.
Etape commerciale pour les marins et commerçants des civilisations méditerranéennes, la montagne de Sète servait de repère géographique.
Repaire et refuge pour les navigateurs depuis l’âge antique, cette colline a longtemps été un site prisé jusqu’à la réalisation du port et de la ville au XVIIème siècle.
Jusqu’à la fin du XVIIème, la colline était très peu peuplée, voire déserte. Seuls quelques pêcheurs des villages voisins venaient poursuivre quelques bancs de poissons sur les rives de l’étang de thau. L’actuel Mont St. Clair servait également de refuge aux corsaires et aux pirates dont le plus célèbre fut Barberoussette.
A partir du XVIIIème, la colline s’est petit à petit garnie de petites constructions proches de la cabane, construites en pierres sèches, baptisées « baraquettes ». La tradition voulait que le dimanche venu, les familles grimpent les pentes de la colline pour y passer la journée. C’est une véritable institution avec ses traditions, ses histoires et ses rituels à l’image des chanteurs de baraquettes.
Afin de favoriser l’exportation des produits du Languedoc, le projet de la création d’un port avait déjà été envisagé et Henri IV en avait pris la décision le 23 juillet 1596, mais le projet pour diverses raisons n’avait pas abouti.
Sous Louis XIV et à l’initiative de son Ministre Colbert, les premiers enrochements de la jetée et le creusement de la plage pour relier mer et étang commencent le 29 juillet 1666.
Il est coutume de fixer la naissance de Sète à cette date. Les premières pierres furent posées et constituèrent le premier Môle qui fut agrandi et prolongé au XVIIIème. Les populations des villages avoisinants:
Bouzigues, Mèze, Frontignan et Marseillan vinrent travailler à Sète. Peu à peu la vie s’organisa pour les premières nécessités, avec la création de divers commerces. La ville naissait alors véritablement.
Ce jour historique du 29 juillet 1666 fut également consacré au premier tournoi de joutes à Sète. Depuis ce jour, la Fête de la St. Louis, avec ses tournois de joutes, demeure le plus grand événement de l’année et rythme la vie des sètois.
A l’aube du 25 juillet 1710, les sètois aperçurent une flotte anglaise qui s’apprêtait à fondre sur la ville. Affolée, la population prit la fuite à travers l’étang de Thau.
La ville de Sète fut donc anglaise pendant quelques heures, jusqu’à l’arrivée du Duc de Noailles et de ses troupes.
Sur la plage, il engagea le combat et remporta la victoire, chassant les anglais.
Cette attaque révéla une faille dans le système défensif de ce nouveau port. Immédiatement, plusieurs fortifications furent bâties. Tout d’abord, l’armement du fort St. Louis fut doublé. Sur la falaise, en bordure de mer, on éleva la batterie du cimetière au fort St. Pierre (l’actuel théâtre de la mer).
Dans les années 1850, des pêcheurs de Gaeta et Cetara, villages de la côte amalfitaine près de Naples, quittent l’Italie, poussés par la nécessité de trouver une vie meilleure : ils s’installent alors dans le Sud de la France, notamment à Sète et au Grau du Roi.
En 1928, Cette, que l’on pouvait écrire indifféremment Sette, Septe, Cète, ou Cept sous l’Ancien Régime, devient officiellement Sète par arrêté ministériel.
Dans les années 60, la pêche artisanale se développe grâce à l’arrivée de nouvelles techniques amenées par les rapatriés de l’Afrique du Nord.
A ce jour, la ville compte plus de 40 000 habitants et s’est urbanisée au nord et sur le Mont St. Clair.
Marseillan
Marseillan a accueilli la première édition des "Voiles du bassin de Thau" La ville a montré un dynamisme fort dans la promotion du bassin de Thau à travers les amateurs de navigation à voile et de vieux gréements. Elle a saisi l'occasion que lui présentait Jean Marie Vidal amoureux du site et porteur d'un passé de navigateur largement reconnu.
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Découvrez le patrimoine historique de Marseillan
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Des vestiges romains, voire même plus anciens, laissent à penser que l'histoire de Marseillan remonte à la plus haute antiquité.
Au fil des siècles, ce village méditerranéen du bas Languedoc a traversé de nombreuses périodes riches en événements dont Marseillan garde en ses pierres le souvenir. Imprégnez-vous de ce passé que vous livrent les vieilles rues du village, laissez-vous porter par votre imagination en découvrant les porches d'anciennes maisons bourgeoises, la statue de la République, la place couverte, l'église Saint Jean-Baptiste,
Le port : si paisible
Venez flâner le long de ses quais, et laissez-vous emporter par la magie du lieu, le doux clapotis de l’eau sur la coque des bateaux. Les restaurants qui le bordent régaleront les gastronomes les plus avertis !
Le Canal du Midi : si majestueux
Classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, cet ouvrage remarquable de l’illustre Pierre Paul Riquet, achève paisiblement son périple, dans la lagune de Thau, devant la pittoresque pointe des Onglous. Imprégnez-vous de ce lieu si symbolique offrant un panorama unique du port de Marseillan.
Noilly Prat : si secret
Depuis 1813, ce fameux vermouth fait la gloire de Marseillan.Délectez-vous de son goût puissant, de son bouquet délicat qui en font l’apéritif des connaisseurs et le secret des plus grands chefs cuisiniers
L'étang du Bagnas : si sauvage ...
Des flamants roses, des hérons cendrés, des aigrettes, des centaines d’oiseaux campant fièrement sur cette vaste étendue préservée. Ici, la faune et la flore vous charmeront par leur richesse.
Les vignes : si généreuses
Partez à la rencontre des goûts et des saveurs authentiques de notre terroir. Depuis la naissance de Marseillan, la vigne a toujours représenté un des secteurs importants de la vie économique locale. Merlot, Syrah, Grenache, Picpoul, ou encore Clairette et Terret Bourret … réjouiront vos papilles (si vous les consommez avec modération !)
NOTRE LITTORAL, UN JOYAU AUX MULTIPLES FACETTES
La Région s’engage dans la Croissance bleue : elle conjugue développement du tourisme et du nautisme, de la pêche et des flux commerciaux, avec la préservation d’espaces naturels exceptionnels.
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Croissance bleue
la protection environnementale d’abord.
Notre région a les bonnes cartes en mains pour parier sur la Croissance bleue : elle bénéficie de 215 kilomètres de côtes du Grau-du-Roi à Cerbère, 40 000 hectares de nature sauvage, 66 ports de plaisance, d’une filière nautique dynamique, de ports de commerce complémentaires à Sète, Port-la-Nouvelle et Port-Vendres, de la plus grande flottille de pêche de Méditerranée…
Pavillons bleus : 52 plages sont labellisées
Avec 52 Pavillons bleus, cette année, notre région est sur la deuxième marche du podium des Régions. Le Pavillon bleu récompense aussi les ports de plaisance et les communes engagés dans une démarche d’excellence environnementale et répondant à des critères bien spécifiques en matière de gestion des déchets et d’éducation à l’environnement. Pour la présidente de la Région, cela « illustre notre volonté de proposer une destination touristique durable de grande qualité ».
Une pépite touristique
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Ces atouts rendent la zone littorale particulièrement attractive : tous les ans, elle accueille 20 000 habitants supplémentaires, 10 millions de touristes choisissent d’y séjourner et 5 millions de personnes arpentent les superbes sites protégés du Conservatoire du littoral, qui abritent une faune et une flore exceptionnelles.
Comme en Camargue, pays du taureau, du cheval et des oiseaux migrateurs… Ou bien encore, la Côte Vermeille, avec la réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls (Pyrénées-Orientales), qui abrite 1 200 espèces animales et plus de 500 espèces végétales.
La Région soutient financièrement l’action du Conservatoire du littoral, qui protège aujourd’hui plus de 12 000 hectares, soit environ 25 % du linéaire côtier et lagunaire régional. Ce partenariat a notamment permis la création de la réserve naturelle régionale de Sainte-Lucie (Aude), en 2009, grâce au rachat d’anciens salins. D’autres initiatives visent à favoriser une gestion écologique du littoral et à préserver sa biodiversité.
Par exemple, la suppression de la route littorale entre La Grande-Motte et Carnon (Hérault), qui traversait le lido du Petit et du Grand Travers sur quatre kilomètres, a permis de reconstituer le cordon dunaire et de canaliser les accès à la plage.
La Maison Régionale de la Mer
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Elle sera inaugurée à l’automne dans l’ancien Palais Consulaire à Sète. Cet édifice de style art déco, que la Région rénove et réaménage pour 4,5 M€, abritera notamment les commissions du Parlement de la Mer, imaginé par la Région pour rassembler les professionnels et élus du littoral et de la mer. La Maison Régionale de la Mer héberge déjà le Cépralmar, le Centre d’études et de promotion des activités lagunaires et maritimes. Elle accueillera aussi des expositions et événements.
Le Parlement de la Mer
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Créé sous l’impulsion de la Région, le Parlement de la Mer fédère les acteurs maritimes du Languedoc-Roussillon. Cette structure unique en France assure un échange permanent entre les résidents de la mer et contribue à placer l’économie littorale au cœur du développement régional.
Rassembler les forces
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«Avec le Parlement de la Mer, le Languedoc-Roussillon se réapproprie la Méditerranée», affirmait l’ancien Président de la Région Christian Bourquin, premier président de cette structure unique en France créée en juillet 2013.
À l’initiative de la Région, la communauté maritime a rassemblé ses forces. Et quelles forces. Avec 220 kilomètres de côtes, 66 ports de plaisance maritimes, fluviaux et lacustres, 54 communes littorales et 20 stations balnéaires, la Languedoc-Roussillon abrite la première flottille de pêche de Méditerranée, le seul parc naturel entièrement marin français, celui du golfe du Lion, sans oublier un important pôle de recherche.
La Région a d’ailleurs retenu l’économie littorale dans sa stratégie régionale de spécialisation intelligente (3S) et investit fortement pour la pêche et l’aquaculture, la formation aux métiers de la mer, le tourisme et la filière nautique, les ports, l’environnement et le patrimoine.
Un espace de dialogue
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Présidé depuis fin 2014 par le vice-président de la Région Didier Codorniou (également président de la commission Méditerranée du Conseil régional), le Parlement de la Mer fait dialoguer marins, pêcheurs, ostréiculteurs et conchyliculteurs, élus, professionnels des ports et plaisanciers, acteurs touristiques, associations environnementales ou sportives, chercheurs.
Son bureau pilote les travaux d’une assemblée de 167 membres, qui se réunit semestriellement. Trois commissions, «Activités, emplois et métiers d'avenir», «Aménagements durables et environnement» et «Coopérations et vivre ensemble», se réunissent chaque trimestre.
Le Parlement de la Mer, c’est aussi un Forum, un réseau d’un millier de membres informés des travaux de l’assemblée et de l’agenda maritime en Languedoc-Roussillon.
L’avenir maritime d’Occitanie se construit dès aujourd’hui avec le Plan Littoral 21
Le Plan Littoral 21 est passé de l’ambition à la réalisation. La mission pour le littoral et l’économie maritime voulue la présidente Carole Delga peut compter sur ses premiers leviers. La mise en place du Parlement de la mer de la grande Région, l’inauguration du Quai H et de la Maison de la mer, à Sète, engagent d’ores et déjà une nouvelle façon de penser notre ouverture sur la Méditerranée.
Le Port de Sète-Frontignan, dans l’Hérault, est la propriété de la Région depuis 2007.
Lancé en juillet dernier par la présidente Carole Delga, le Plan Littoral 21 va construire l’avenir maritime d’Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, avec pour objectif de concilier croissance économique et développement durable, innovation Le XXIe siècle est celui de l’économie de la mer. Nous souhaitons agir, à la fois pour préserver la richesse naturelle, pour un développement maîtrisé et durable de l’offre touristique, ainsi que pour le développement économique et maritime du littoral, au profit de la croissance bleue et de l’emploi.
C’est à l’issue de la première assemblée du Parlement de la mer élargi à la nouvelle Région, qui s’est tenue vendredi après-midi, que la présidente a exposé la feuille de route du Plan Littoral 21. Le Parlement de la mer est une instance de dialogue et de travail unique en France créée en 2013. Elle fédère aujourd’hui près de 200 acteurs de la communauté maritime d’Occitanie / Pyrénées-Méditerranée : élus, professionnels et membres de la société civile. Leurs travaux seront un outil majeur du Plan Littoral 21. Parmi les premiers dossiers en cours : l’éolien offshore, la qualité des eaux et le schéma régional de dragage.
Les assemblées du Parlement de la mer se dérouleront à la Maison de la mer, à Sète. Ancien palais consulaire réhabilité par la Région, ce nouveau siège maritime régional, cette «nouvelle agora méditerranéenne», selon les propos de Carole Delga, a également été inauguré vendredi après-midi. La Maison de la mer héberge déjà le Cépralmar (Centre d’étude et de promotion lagunaires et maritimes) et restera un lieu d’expositions et d’animations ouvert à tous, comme l’a rappelé la présidente de Région.
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